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Reprise encourageante !

dimanche 18 août 2013, par Guitch

Après une semaine de camp d’entraînement axé sur le physique, il était évident qu’il serait difficile de tirer des conclusions de ce premier match de préparation face à Courbevoie. Les nombreux changements dans l’effectif corsaires, à commencer par le coach, rendent difficile les associations et les automatismes.
Les Corsaires ne mettent pas bien longtemps à étrenner leur nouvelle tenue. D’entrée de jeu, un trio composé de Martin Domian, Clément Thomas et Mathieu Cyr accompagne le bloc défensif Krajcik-Ballet, confirmant quelques essais effectués cette semaine. La seconde association offensive entrevue cette semaine n’est pas alignée ce soir puisqu’Esben Nielsen soigne une blessure aux adducteurs. C’est Moretti qui prend sa place aux côtés de Brachet et Latouche-Gauvin. Ce trio se montre pressant. Moretti alerte Verlic d’un lancer à mi distance, Maxime Brachet, bien présent dans l’enclave prend le rebond pour un but 100 % dunkerquois pour déflorer la saison.
Les coqs sont acculés sous les assauts maritimes. Les lignes ne cessent de varier en attaque mais le potentiel technique est bien présent avec une densité dont on reparlera cette saison. La jeunesse dunkerquoise montre les dents et c’est Antoine Vandwormhoudt, servi par un Mathieu Cyr remuant qui double la marque. L’ex joueur du Lausanne HC, formé à Dunkerque, signe ainsi son retour après un an de blessure !
Le festival offensif continue. Houque décale Destoop à pleine vitesse qui crucifie le pauvre Verlic. 3-0, la note est salée et logique tant la domination corsaires est grande, malgré des phases encore brouillon. Intéressant aussi de voir 3 jeunes du club inscrire ces 3 premiers buts. Les recrues ne sont pas en reste. Cyr et Latouche-Gauvin se montrent particulièrement usant pour la défense adverse. Les douze attaquants se relaient sur la glace et tous, sans exception, se montrent pressant. Houque et Bataille travaillent fort alors que Brachet n’a rien perdu de son physique, bien au contraire.

De l’autre côté de la glace, Martel est pour le moment peu inquiété. Les Corsaires regagnent les vestiaires sous les chants des supporters, ravis de cette entame de match.

L’électricité de la rencontre monte au second tiers. Les coqs n’ont rien perdu de leur réputation d’équipe physique. Les premiers échanges d’amabilité commencent. L’arbitre de la rencontre a une ligne de conduite claire : aucune tolérance … au risque de faire beaucoup de zèle.
Krajcik, auteur d’un excellent match hier, alourdit un peu plus la marque.
Les assauts dunkerquois sont moins tranchants alors que les coqs sortent peu à peu de leur torpeur. Peine perdue, puisque sur une ouverture lumineuse en diagonale de Latouche-Gauvin, Clément Thomas donne un peu plus d’avance au HGD. Cette seconde période est l’occasion d’apprécier l’énorme shoot de Bradac. Il n’aura pas fait mouche ce soir mais sûr que certains portiers de la division en garderont quelques souvenirs.

Le match devient progressivement plus haché. Les deux équipes commencent à fatiguer. Le reste de la rencontre ne signifiera d’ailleurs plus grand chose en termes d’enseignements. L’arbitre a le sifflet facile et le festival de pénalités, plus ou moins logiques, commence. Grégory Dubois se montre malheureux sur une de ces infériorités en déviant un centre dans son propre but. Martel est mis plus souvent à contribution et sort quelques belles parades.
Le score de 5-2 à la fin du second opus reflète assez bien la physionomie d’un match dans lequel la qualité technique des maritimes est supérieure à celle des franciliens qui ont perdu leur ligne d’attaque magique à l’intersaison.

Le troisième tiers est surtout l’occasion pour les coachs de tester des phases d’infériorité et de supériorité en tout genre : 5vs4, 5vs3, 4vs4 … les pénalités pleuvent, les phases au complet sont rares. A ce petit jeu, les coqs reviennent à 5-4. Un score inespéré pour eux aux vues de la rencontre. Ce 4ème but aura le mérite de réveiller les Corsaires. Les assauts du but de Verlic reprennent. Bradac n’est pas loin de faire mouche sur une percée en force. Domian y va également de son raid mais ne trouve pas les filets. Ce n’est que partie remise puisque c’est un de ses tirs que dévie victorieusement Tommy Latouche-Gauvin.

Les Corsaires démarrent donc leurs matchs de préparation par une victoire. Si Carl Michaelson avait indiqué dans la presse locale ne pas se préoccuper du résultat, c’est un premier signe positif pour l’effectif et pour le public de Raffoux, assez bruyant hier soir à défaut de faire le plein.
S’il est difficile de tirer des conclusions, quelques enseignements ponctuent cette première rencontre. L’état d’esprit affiché, tout d’abord. On a senti une équipe volontaire et solidaire qui travaille dur. La densité affichée devant est impressionnante. Dans ce secteur, si personne n’est réellement sorti du lot, les douze avants se sont montrés dangereux. La diversité des buteurs en témoigne. Il y a fort à parier que toutes les lignes d’attaque seront dangereuses. D’autant qu’il manquait Nielsen qui a fait forte impression cette semaine à l’entraînement. On sait aussi que dans cette D1, il faut plus que de la densité. Un peu de génie fait parfois la différence. On attendra quelque rencontre pour évaluer ce point.
En défense, les choses se précisent quelque peu. L’association Ballet-Karjcik est convaincante. Le jeune slovaque a d’ailleurs crevé l’écran hier. Propre, efficace, rapide et actif dans l’apport offensif, il a été aussi le plus constant dans un match où presque tout le monde a baissé d’intensité au fil des minutes. Probablement l’homme du match. Si une confirmation est attendue, ça semble être une très bonne pioche pour les martimes. Folcke, fidèle à lui même a fait le travail avec l’abnégation qui le caractérise. Bradac a réalisé une bonne seconde moitié de match. Son shoot fera des dégâts. Benjamin N’guyen s’est montré convaincant derrière, malgré quelques réflexes d’attaquants qui devraient se corriger s’il est amené à occuper ce poste de manière prolongée. Grégory Dubois s’est montré, quant à lui, un peu moins en jambe. S’il a réussi quelques belles interventions, faisant preuve de beaucoup de métier, il a semblé avoir plus de difficulté à s’adapter aux changements de lignes incessants.
Dans les buts, Martel a montré qu’il était bien de retour. Il ne pouvait pas grand chose sur les buts qu’il encaisse.

Remarque : Compte rendu réalisé sans notes, ni feuille de match, pouvant comporter quelques erreurs..