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Le droit de continuer de rêver

lundi 23 février 2015, par Guitch

Le HGD s’est imposé 8-5 face à Neuilly après avoir longtemps couru après le score. Les play-offs ne sont finalement plus si improbables...


Loïc Destoop, auteur de 3 points samedi

Après avoir mangé son pain noir cette saison, le public dunkerquois se régale en cette fin de saison. En deux semaines, les corsaires lui ont offert deux retournements de situation et deux derniers tiers de folie. Le festival offensif d’hier soir a enflammé les travées colorées du chaudron dunkerquois.

Tout avait pourtant mal commencé. Un retard à l’allumage devenu une mauvaise habitude. Un premier power play mal négocié et une domination nocéenne donnent le ton. Des avertissements insuffisants puisqu’ Arthur Cuzin parvient à redresser un rebond laissé par Martel pour ouvrir la marque (0-1). Trois minutes plus tard, c’est Julius Sinkovic qui profite d’un service de Pek pour faire le break (0-2). La domination des bisons est récompensée par un score logique après dix minutes. Les corsaires réagissent par intermittence. Les quelques incursions sont tout de même dangereuses.
La lumière vient alors de Loïc Destoop qui réalise d’abord un festival en contournant la cage par derrière. Il peut alors idéalement servir Ryan Heavey qui arrive de l’arrière et envoie un missile dans les filets adverses (1-2). Ce même Destoop est ensuite à la conclusion de l’égalisation (2-2). Le numéro 22 corsaire a clairement remis son équipe dans le sens de la marche en l’espace d’une minute trente.
Neuilly durcit alors le jeu, parfois trop. Victime d’un cinglage de Pek, Martel commence à s’agacer d’un jeu parfois limite à son égard. Michalica fait le ménage et rejoint aussi la geôle. Un jeu à 4 contre 4 qui profite aux visiteurs. Basic ressort de derrière la cage et tire en pivot depuis le cercle d’engagement. Un tir anodin mais soudain qui trompe un Martel pas forcément dans un grand soir (2-3).
Les joueurs de Spinozzi regagnent les vestiaires avec un avantage assez logique. La montée en puissance progressive du HGD au fil du tiers laisse tout de même de l’espoir.

A toi, à moi

Le jeu maritime s’affine dans le deuxième tiers. Le premier trio commence à poser de sérieux problème à une arrière garde nocéenne peu mobile. La vitesse de Cyr et surtout Joffre conjuguée à la présence physique de Brachet amène le danger.
L’égalisation va pourtant venir de la deuxième ligne. Kluuskeri, très en jambe ce samedi, fait étalage de ses qualités de conservation du palet derrière la cage. Il peut alors servir Moretti dans l’enclave. Le numéro 15 dunkerquois prend son temps pour tromper Thomas Pek. Il peut alors célébrer son but en offrant une glissage au Plexicrew (3-3). Le chassé croisé continue au tableau d’affichage. C’est d’abord le rugueux Wagenhoffer qui redonne l’avantage aux Bisons (3-4), avant que Ballet ne remette une fois encore les compteurs à zéro (4-4). Le but du capitaine dunkerquois est d’ailleurs très proche de celui de Moretti dans sa construction avec Cyr dans la rôle de passeur.
Ce petit jeu continue avec un nouvel avantage pour Neuilly. Arthur Cuzin redonne une dernière fois l’avantage au score à son équipe (4-5). Cette fois, le HGD n’égalise pas avant la pause et s’expose à un break fatal dans les dernières 20 minutes.

L’ambiance monte de plus en plus dans une patinoire bien pleine et surtout colorée. Il ne faut pas longtemps aux corsaires pour allumer une étincelle supplémentaire. L’intenable César Joffre se montre insistant et finit par tromper Pek (5-5). Le public pousse et se régale en voyant Kluuskeri faire le tour complet de la zone offensive. Le finlandais se promène, repique au centre et trouve la lucarne (5-6). Les hommes de Rozenthal prennent pour la première fois l’avantage dans une partie qu’ils dominent désormais. Les débats sont musclés et la pression mise par les avants nocéens sur Martel amène souvent beaucoup de brassage devant les buts dunkerquois. Les deux équipes vendangent chacune une supériorité numérique. Dans ce combat physique, Brendan Martial apporte beaucoup au jeu dunkerquois. Auteur d’un +4 sur le match, c’est lui qui sert Destoop à un peu plus de 4 minutes de la fin pour le but libérateur (5-7). C’est du délire à Raffoux. Le public chante, Neuilly déchante. Les dernières notes de « Putin d’Islande » à peine terminées que César Joffre signe un doublé en cage vide.
Toute la patinoire est débout et chante dans une ambiance unique.

Les corsaires signent une nouvelle victoire après un match plaisant et une nouvelle fois renversant. Ils éliminent dans le même temps un candidat aux play-offs. Mont-blanc est désormais hors course après sa défaite contre Bordeaux. La 8ème place qualificative se jouera donc entre Neuilly et Dunkerque.

Sur le plan individuel, la grosse performance est à mettre au crédit de Loïc Destoop. Au delà d’un très bon bilan comptable (2 buts et 1 assist), c’est lui qui a maintenu à flot un navire chahuté en début de match. Le trio Joffre-Cyr-Brachet a confirmé sa belle complémentarité alors que Kluuskeri s’est régalé dans une défense peu rapide.

Le HGD a de nouveau rendez-vous avec son public dès mardi à Raffoux, pour une nouvelle ambiance de folie ? Et pour se rapprocher un peu plus des play-offs ?

En bonus : Une vidéo de l’énorme ambiance de Raffoux