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"Rien de positif dans ce match"

lundi 15 septembre 2014, par Béné

Deuxième défaite après le temps réglementaire pour les Corsaires. Après un bon point face à Anglet, celui pris à Tours ne satisfait pas du tout Carl Michaelson. La prestation de Filip Kubis n’explique pas à elle seule ce faux pas. Retour sur le match de ce samedi 13 septembre en Indre et Loire.

Le premier tiers représente une première déception. Bien que Dunkerque soit la première équipe sanctionnée pour obstruction, c’est pourtant nos Corsaires qui profitent le plus de l’arbitrage et des erreurs des tourangeaux : charge contre la bande, retard de jeu, faire trébucher... Autant d’occasions manquées par les dunkerquois d’ouvrir le score, surtout avec une double supériorité en leur faveur au milieu du tiers. Pas faute de trouver des ouvertures dans la défense affaiblie de Tours, mais de se retrouver face au dernier rempart de l’équipe, pas vraiment inconnu des quelques supporters ayant fait le déplacement, Filip Kubis, pas réellement inquiété par les quelques tirs nordistes. Bien que Dunkerque avait posé un jeu très physique lors des matchs amicaux et contre Anglet, c’est Tours qui impose sa puissance et sollicite Marc-André Martel, choisi dans la cage dunkerquoise ce soir.

En deuxième période, bis repetita. Au bout de trois minutes, Tours se voit de nouveau sanctionné pour obstruction de la part de Robert Kirner. Nouvelle occasion ratée pour Dunkerque : mêmes erreurs pour un même résultat. Les joueurs ne trouvent pas la faille du rempart tchèque. Les locaux dominent le match et sont récompensés à la fin de leur pénalité suite à une récupération en zone offensive. Chris Jones trouve Mans Papaux au deuxième poteau. Première erreur défensive qui coûte chère (1-0 ; 26:29). C’est la douche froide pour nos nordistes qui évitent le break quelques minutes après, le portier dunkerquois sauvant la mise. Le réveil dunkerquois se fait dans la foulée avec une pression effectuée en zone offensive et une égalisation par Miroslav Kristin, assisté de Kai Ohberg (1-1 ; 30:27). C’est le moment que choisit Carl Michaelson pour rassembler son équipe en demandant un temps mort. Dunkerque montre enfin qu’elle peut avoir un impact physique sur un match. L’entraîneur dunkerquois explique "ce temps mort a permis d’avoir une toute autre équipe sur la glace, davantage présente, qui prend le dessus... Dommage que cela n’est tenu que 5 minutes". Car les Corsaires sont sur la vague : et c’est Ryan Heavey, se trouvant devant le but adverse accompagné de François Moretti et Brendan Martial, qui permet à son équipe de prendre l’avantage (1-2 ; 37:01). Quelques secondes plus tard, une nouvelle supériorité n’est pas utilisée par Dunkerque. C’est donc avec l’avantage, mais non rassurée, que l’équipe retourne au vestiaire.

Il faut continuer à se montrer physique et rester en zone offensive. Et pourtant... Les erreurs sont dunkerquoises : en exemple le cinglage de Maxime Brachet qui permet à l’équipe de Tours d’avoir les meilleures occasions de marquer et d’inquiéter. La chance se met du côté dunkerquois, une cage ouverte et occasion ratée pour les tourangeaux de revenir au score. L’inquiétude naît, mais Victor Thery offre un premier cadeau à Loïc Destoop pour marquer : encore une occasion ratée qui fait rebondir Tours grâce à Vepsalainen (2-2 ; 46:18). Tout est à refaire ! La tension est palpable en cette fin du temps réglementaire : César Joffre et Thomas Eischen font tomber les gants suite à un "retenir l’adversaire" donné à ce dernier. Les deux joueurs sortent du match sur méconduite et dureté excessive. L’équipe dunkerquoise laisse filer de nouveau d’une double supériorité numérique. C’est en prolongation que les deux équipes vont devoir se départager.

Prolongation qui se poursuit à 5 contre 3 pour Dunkerque, puis 4 contre 3. Alors que Filip Kubis continue à jouer l’un de ses plus grands matchs en se distinguant comme un véritable rempart, une récupération de palet en zone défensive permet à Tours de remonter vers la cage dunkerquoise et de s’offrir la victoire sous les regards dépités des quelques supporters dunkerquois ayant fait le déplacement (3-2 ; 62:21).

Des regrets ? On les lit sur les visages des supporters dunkerquois, également sur celui des joueurs, mais surtout chez l’entraîneur dunkerquois aux propos tranchants : "Si on continue de jouer de cette manière, autant appeler la fédération et demander tout de suite de jouer en division 2. C’est la première fois que je suis aussi déçu de mon équipe. On ne parle plus de leadership mais des individus. Bien que nous ayons au minimum 45 lancers sur la cage adverse, il n’y a rien de positif dans ce match, même après réflexion". Quand on lui demande ce qu’il attend de son équipe pour les prochains matchs, la réponse de Carl Michaelson est claire : "La question est plutôt qu’est-ce que les joueurs attendent d’eux".

Si l’équipe dunkerquoise veut rebondir, il est temps de le faire contre Nice ce samedi à la patinoire Raffoux qui n’attend qu’une victoire de ses joueurs. Un seul mot d’ordre face à une équipe détestant ce déplacement en terre hostile : VAINCRE !