Miroslav Kristin : « Mon objectif ? Gagner ! »

C’est LE transfert de l’été à Dunkerque … et un des mouvements qui a marqué l’intersaison de la D1. Miroslav Kristin, meilleur pointeur de la saison dernière a donc posé ses valises dans la cité de Jean Bart où il sera un des fers de lance de l’attaque maritime. Il répond à nos questions.

Né à Trencin en Slovaquie, Miroslav Kristin fait désormais partie du paysage dans le hockey français. Il faut dire qu’il va entamer avec Dunkerque sa dixième saison dans l’hexagone. Arrivé en 2005 à Dijon, il a d’entrée de jeu marqué son territoire en inscrivant 36 points dès sa première saison en Magnus. En arrivant, il possédait déjà de solides références dès les juniors où il finit meilleur pointeur en Slovaquie. Avec 222 matchs en Extraliga pour 63 points à seulement 23 ans, il avait déjà montré ses talents de scoreurs.
Dix ans plus tard il a cumulé 179 points en Magnus et 153 points en D1 (en seulement trois saisons). Et il a fait des progrès en français « Je parle français mais pas parfaitement, c’est encore dur ». 
« J’ai appris que je n’étais pas gardé à Lyon une semaine après le titre ». Miroslav était donc sur le marché. De quoi intéresser de nombreux clubs, dont Dunkerque. « Ca faisait deux mois que j’étais en contact avec le club. » Et le courant est immédiatement passé avec Carl Michaelson. « Il a le même caractère que moi, il veut gagner tous les matchs et s’éloigner vite des dernières places ». « Il a été très sympa et j’ai donc choisi Dunkerque ».
Le HGD a donc attiré une grosse pointure, preuve que le club progresse dans son rayonnement.
Sur son titre de meilleur pointeur, Miroslav Kristin ne veut pas s’attarder « Pour moi, ce n’est pas important. C’est un joli bonus mais le principal c’est que l’équipe gagne ».
De Dunkerque, il garde un souvenir mitigé. La déroute lyonnaise de la saison dernière est encore présente. Il y réagit ironiquement « je garde un super souvenir … j’ai pris 10 minutes... ».
Son objectif en rejoignant le nord est clair : « gagner ». Dans un championnat où Bordeaux, un de ses anciens clubs, apparaît comme archi-favori, la tâche ne sera pas simple. Mais « c’est toujours difficile pour les favoris, tout peut très vite basculer » souligne le nouvel attaquant dunkerquois. Sur le potentiel de sa future équipe, il jugera en aout «  c’est toujours difficile d’évaluer ça, je ne connais pas assez les joueurs ». Lorsqu’on lui demande s’il jouera un rôle de leader de part sa stature et son expérience, sa réponse est claire : « il y aura 22 leaders dans le vestiaire ». Toujours est-il qu’il sera un leader technique naturel et devra assumer son rôle au sein de l’attaque. Et peut être tempérer son énergie qui lui vaut régulièrement quelques passages par la case pénalité.

De Dunkerque, il a entendu parler du Carnaval et se souvient aussi de l’ambiance à Raffoux. « Il y a beaucoup de bruit à Dunkerque … par contre ça manque de lumière  ». On peut alors lui conseiller de rester suffisamment longtemps pour connaître la nouvelle patinoire !