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Valentin Dumélié : "L’ambiance de Raffoux est particulière"

vendredi 30 mai 2014, par Guitch

Formé à Dunkerque, avant de rejoindre l’école rouennaise, Valentin Dumélié était revenu sur les bords de la mer du Nord. Sa saison sous le maillot corsaire a laissé un goût d’inachevé pour le dunkerquois qui n’a jamais vraiment eu sa chance pour s’imposer dans l’effectif de Mika Rousu.
Il a alors saisi l’opportunité d’évoluer en Magnus sous les couleurs de Brest. Il revient sur cette expérience et évoque l’avenir... sans exclure un possible retour.

Propos recueillis par eul’seb

Comment as-tu pris la décision de quitter Dunkerque ?

Brest m’a contacté et m’a demandé si leur projet m’intéressait. Mr OPRANDI m’a appelé afin de me faire savoir qu’il souhaitait m’intégrer dans l’équipe de Brest qui montait en Magnus. Une occasion comme celle-ci ne se refuse pas.
De plus, étant donné le peu de temps de jeu que j’ai eu lors de ma saison à Dunkerque, la décision a été facile et rapide à prendre. Pourtant, j’ai eu des discussions avec le coach et le manager général qui me disaient qu’ils comptaient sur moi et que j’étais un bon élément.

Quel était ton objectif en rejoignant un club de Magnus ?

C’est certain que le premier objectif est de progresser en jouant en Magnus. Mais mon objectif était simple, apporter ce que je sais faire. C’est-à-dire apporter mon impact physique, ma vitesse tout en profitant un maximum et en prenant du plaisir.
Quel a été ton rôle au sein de l’effectif brestois ?
Mon rôle avait été clairement défini lors de mon entretien avec le coach. Le rôle que j’ai eu était de jouer sur le 4e bloc. Notre ligne devait suppléer dans le match les autres blocs, apporter de la fraicheur physique, travailler fort dans les coins, en gros, gêner l’adversaire.

Quelle différence de niveau as-tu ressentie entre la D1 et la Magnus ? Le fossé est-il important ?

Le fossé est important c’est certain mais des équipes comme Bordeaux, Lyon ou encore Mulhouse se rapprochent du niveau de la Magnus. Ensuite, au sein du championnat, il y a une grosse différence entre les équipes du haut du classement comme Briançon, Rouen, Angers et le reste des équipes.
Au niveau du jeu par lui-même, tout va plus vite, ca frappe plus fort. L’intelligence de jeu, la préparation, l’intensité (pendant les matchs et à l’entraînement), tout est supérieur à ce que j’ai pu connaitre en D1. Certains mecs en Magnus ont un niveau de fou.

As-tu réussi à suivre la saison de Dunkerque ? Un avis ?

Oui oui, j’ai pu suivre un peu la saison par l’intermédiaire de mon père. Il m’a expliqué qu’il n’avait jamais vu Dunkerque avec un tel niveau lors du match contre Lyon. Il m’a aussi dit que le Plexicrew mettait une belle ambiance. J’ai vu que le HGD avait réussi à faire de belles performances contre Mulhouse et Bordeaux. En plus, ils ont une nouvelle fois réussi à accrocher les play-offs. C’est dommage qu’ils aient eu beaucoup de blessés à cette période.
Enfin, d’après les dires, le club se structure encore un peu plus avec l’arrivée de Carl Michaelson. On sent que Carl veut apporter un côté plus professionnel et impulser une motivation différente.

Voir des joueurs privés de temps de jeu avec Rousu avoir leur chance cette saison avec Michaelson, tu n’as pas un petit regret d’être parti ?

Des regrets ? Mais je n’ai aucun regret, j’ai joué une saison complète en Magnus. Pendant 1 an, j’ai pu vivre ma passion à fond. Même si le coach a changé et que des mecs comme François Moretti, Loïc Destoop et même Ben Bataille ont eu pas mal de temps de jeu, je n’ai aucun regret. Tu sais quand tu joues 6 fois Rouen dans une saison, que tu joues contre des mecs comme Thinel (Rouen), Bouchard (Amiens), Amar ou encore Treille (Grenoble), c’est tout simplement énorme.

Tu as pu visiter les patinoires de Magnus. L’ambiance de Raffoux par rapport à ce que tu as vu, tu la situes où ?

Je dirais que l’ambiance de Raffoux est particulière dans le sens ou il y a la fanfare, le carnaval, c’est Dunkerque. Tu ressens beaucoup de choses quand tu joues devant ton public. Je me souviens de l’ambiance que le Plexicrew mettait, c’est une bonne ambiance. Mais la patinoire qui m’a impressionnée c’est celle de Rouen (2/3 groupes de supporters), c’est une très bonne ambiance. Les supporters mettent une grosse pression. Ensuite, celle d’Amiens ou encore Briançon, l’ambiance est pas mal aussi. J’ai aussi connu des patinoires où tu te fais insulter, cracher dessus… Là c’est encore différent.

As tu la volonté de trouver un club où tu pourras avoir du temps de jeu la saison prochaine ?

Pour l’instant, j’attends des nouvelles de Brest. Mr OPRANDI m’a dit qu’il voulait me reprendre la saison prochaine. Il m’a dit que le club était en attente de savoir où il allait rejouer en Magnus ou en D1 et le montant des subventions. Aujourd’hui, je suis en contact avec plusieurs autres clubs. Vous en saurez plus dans les semaines à venir.
Un retour à Dunkerque est-il envisageable ? Est-ce que tu le souhaites à titre perso ?
Un retour n’est pas impossible, j’envisage toutes les possibilités. Carl m’a appelé et voulait me rencontrer. Notre première rencontre s’est bien déroulée (une autre était prévue le Jeudi 15/05). J’ai senti que c’était un mec droit, très professionnel, passionné de hockey.
Aujourd’hui, je dois penser aussi à mon avenir professionnel. Vivre de sa passion c’est bien mais il ne faut pas oublier qu’un joueur ca s’arrête et je n’ai pas envie de me retrouver sans rien. Donc, comme je le disais juste avant, j’envisage toutes les possibilités. J’étudie tout, le projet sportif et les possibilités professionnelles.

Sur le plan du professionnalisme, quelle différence as tu pu voir entre un club comme Brest et le HGD ?

Rien qu’en termes de structure, c’est complètement différent. Les joueurs avaient à leur disposition, une salle de musculation, le sauna, une piscine. Ensuite, il y avait beaucoup de séances vidéo, des meetings, du tableau. On avait pas mal de hors glace. Mr OPRANDI mettait en place des moments collectifs mais aussi individuels.
Sur ce sujet, je ne m’exprimerai pas trop sur ma saison à Dunkerque, mais par exemple, nous n’avions t jamais eu de séances vidéo.

Que manque-t-il à Dunkerque pour sauter la marche à ton avis ?

Une patinoire, il manque déjà ca, des installations adéquates à la pratique de notre sport. Ca serait un pas de plus vers le professionnalisme. Il faut aussi continuer à structurer les choses, le club, avoir des dirigeants compétents et motivés à tous les échelons, de l’école de Hockey jusqu’à l’équipe première. Je pense également que pour sauter la marche, ou du moins pour perdurer au plus haut-niveau, il faut un budget un peu plus conséquent.
Et surtout, redevenir un club formateur comme il l’était auparavant. Si je compare des clubs comme Amiens, Rouen à Dunkerque, il y a 2 équipes dans toutes les catégories. C’est très important d’avoir un vivier pour les amener à jouer dans l’équipe fanion du club.

Un mot pour les supporters ?

Continuer à faire ce vous faîtes, à vous développer, j’ai eu beaucoup d’échos sur la belle ambiance à Dunkerque.